Le Seigneur guérit à travers le père Émilien Tardif

Un message et un langage simples, des gestes sobres, l’accent canadien chaleureux : Émilien Tardif est un prêtre québécois qui n’a pas pour habitude de jouer sur la corde de l’émotion, mais s’inscrit plutôt dans l’action, sans peur de laisser le Christ vivant à l’œuvre. Il part du principe, vécu, que « tous ont besoin de faire une rencontre personnelle avec Jésus, les yeux ouverts ». Ce missionnaire est un exemple de foi en la toute-puissance de Dieu. « Par les guérisons que le Seigneur faisait, notre groupe ressemblait au banquet du royaume des Cieux : les invités étaient les boiteux, les sourds, les muets et les pauvres », témoigne-t-il. Au cours de sa vie, ce sont en effet des milliers de malades du corps ou de l’âme qui se retrouvent guéris par son intermédiaire. Profondément transformés par l’expérience de l’amour du Christ, ils changent ensuite totalement de vie, dans une foi renouvelée.

Les raisons d’y croire

Enfant, Émilien fait un rêve dans lequel il enseigne une foule et guérit des gens au nom de Jésus, ce qui le décide à devenir prédicateur.

Atteint soudainement, le 14 juin 1973, d’une tuberculose pulmonaire aiguë, il guérit instantanément de manière inexpliquée, avant toute tentative efficace de traitement, grâce à la prière simple et désintéressée d’un groupe de chrétiens venus le visiter à l’hôpital. En sentant une grande chaleur l’envahir dans ses poumons, il entend une voix lui dire avec force : « Je ferai de toi un témoin de mon amour. »

Depuis ce jour, son ministère est transformé. Fort du témoignage de sa guérison miraculeuse, il se met à prêcher la miséricorde du Seigneur. En mission en République dominicaine, il est témoin chaque semaine de guérisons lors des prières spéciales prononcées pour les malades. Il reçoit aussi le don de prononcer des paroles de connaissance sur les personnes que Jésus guérit. Les miraculés sont nombreux à témoigner et confirment les paroles de connaissance que le père Tardif reçoit de façon inspirée.
Ces charismes sont des dons spirituels reconnus et mentionnés dans le Nouveau Testament (1 Co 12) : la guérison, la prophétie, la glossolalie (prière en langues), l’interprétation des langues, les paroles de sagesse et de connaissance, la foi, les miracles, le discernement des esprits, l’enseignement, l’exhortation, etc.

Des foules de personnes se pressent donc pour entendre le père Tardif ou espérer une guérison (jusqu’à 70 000 personnes !) Cependant, cela n’altère jamais son humilité ni son émerveillement devant les œuvres de Dieu. Il rappelle toujours que « c’est le Seigneur qui guérit » et insiste sur le pouvoir de la prière de guérison et d’intercession, et sur celui des sacrements de l’Église : l’Eucharistie et la confession, comme lieux de rencontre avec la grâce divine.

Les guérisons bouleversent non seulement physiquement la vie du malade, mais aussi leur âme, les rendant confiantes en Dieu, remplies d’amour pour lui et courageuses pour changer de vie, parfois même au prix de grands sacrifices.

Les témoignages ne manquent pas. Le père Tardif reçoit de nombreuses lettres de personnes guéries miraculeusement ou concernées par des paroles de connaissances. Plusieurs sont retranscrites dans son livre Jésus a fait de moi un témoin. Dieu guérit aujourd’hui ! À Pimentel, c’est par exemple Mercedes Dominguez, aveugle depuis dix ans, qui recouvre la vue lors d’une réunion de prière, à l’occasion de laquelle plus de 20 000 personnes participent à la messe, attirées par le simple témoignage du père Émilien.

On peut donner aussi donner l’exemple d’une prostituée, qui, atteinte d’un cancer de l’utérus, se rend un jour à la messe du père Émilien à Nagua, ville de République dominicaine tristement réputée pour sa prostitution. La femme l’entend prononcer une parole de guérison la concernant. Honteuse de sa condition, elle ne retourne que le lendemain témoigner qu’il s’agissait bien d’elle, car elle avait ressenti alors une forte chaleur dans son ventre au moment où le père Émilien avait prononcé ces paroles. Elle est de fait totalement guérie de son cancer.

« Nagua était la ville de la prostitution, mais maintenant c’est la ville de la prière. » Sur les vingt et une maisons closes de la rue Mariano-Perez, dix-sept ont fermé et sont devenues des maisons de prière et de repentir. Sur cinq cents maisons recensées dans la ville, 80 % ont définitivement fermé leurs portes, non pas sous la contrainte, pour suivre une législation, mais grâce à la conversion sincère des habitants. L’exemple de la transformation générale de cette ville illustre parfaitement que les miracles et prodiges « ne sont pas des ornements accidentels, mais des véhicules d’évangélisation », écrit le père Tardif.

Auteur : Élisabeth de Sansal, pigiste, a étudié la bioéthique pendant quatre ans à Rome.

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